Dans quelques mois, BMW va arrêter de commercialiser l’actuelle Série 1. Ce qui sera synonyme de mort des compactes à transmission arrière, puisque la remplaçante sera une traction.
Nous devrions découvrir la nouvelle BMW Série 1 à l’occasion du salon de Francfort, en septembre. Il vous reste donc quelques mois pour acheter la berline neuve, avant que ça en soit réellement terminé des autos compactes à transmission arrière. Il faut quand même rappeler qu’avant les années 80, bon nombre d’autos, y compris chez Renault et PSA, avaient un arbre de transmission qui envoyait la puissance aux roues arrière.
La propulsion, c’est has been…
Mais vint ensuite la vague de voitures plus compactes à transmission avant. Les avantages sont nombreux : moins coûteux à produire (pas de grand arbre de transmission et de train arrière spécifique), plus de place dans l’habitacle et le coffre avec l’absence de tunnel de transmission et le moteur en position transversale. L’argument de la sécurité a également été mis en avant en cas de choc frontal.
Du coup, sans aller jusqu’à dire qu’une 116i sera collector dans 10 ans, on commence déjà à compter les jours, et à basculer dans une nouvelle ère où les premiers modèles en propulsion sont uniquement au segment supérieur.
L’électrique à la rescousse ?
Etonnamment, la voiture électrique que bon nombre de « petrolheads » détestent pourrait apporter une solution. En effet, placer un moteur électrique sur le train arrière ne requiert pas grand-chose de plus qu’un moteur à l’avant : il n’y a plus d’arbre de transmission, et un moteur électrique est aujourd’hui compact. La mort de la compacte en propulsion pourrait en fait signifier sa renaissance sous la forme électrique dans le futur. D’ailleurs, plusieurs constructeurs planchent déjà sur des modèles avec un bloc à l’arrière (Fiat, par exemple, pourrait le faire sur la future 500).
La future gamme I.D de Volkswagen, qui comportera plusieurs modèles, sera articulée autour d’une architecture à moteur arrière. Et avec de belles valeurs de couple et de puissance, il y a encore un peu de place pour le plaisir d’avoir l’avant qui « cabre » sous les fortes accélérations. Tout n’est pas perdu.
Ainsi, au final, même si la Série 1 passe à la transmission avant (on attendra de voir ce que nous réserve BMW pour la Série 2), on peut encore parier sur des travers mal maîtrisés par de jeunes conducteurs trop optimistes. Ce sont les assureurs qui se frottent déjà les mains.