Ce n’est pas encore définitif, mais l’idée sera débattue dans le prochain projet de loi sur les mobilités. Vous pourriez en effet retrouver un péage à l’entrée de votre ville, si vous vivez dans une agglomération d’au moins 100 000 habitants.
Comment faire pour réduire la pollution dans les grandes villes ? Deux solutions semblent avoir été trouvées par le gouvernement. La première est de tuer le moteur thermique et d’imposer progressivement la voiture électrique. Et la seconde est d’empêcher les gens d’entrer en ville en leur imposant un péage, à la manière de la gestion de Londres.
Pour le moment, cette loi n’est qu’au stade de projet. Elle ne sera débattue que le mois prochain dans le cadre de la loi sur les mobilités, mais ne vous faites pas trop de grands espoirs, nous semblons bien partis pour avoir droit à un nouveau péage dans nos vies. Et celui là pourrait rapidement faire mal.
Un exemple simple : vous vivez à l’extérieur d’une grande ville, mais vous vous y rendez pour travailler en voiture, comme des centaines de milliers de personnes. Vous aurez alors à payer un tarif qui sera plafonné à 2,5 € pour les agglomérations ayant entre 100 000 et 500 000 habitants. Et pour les plus grandes villes, avec plus d’un million d’habitants, la somme pourra aller jusqu’à 5 € maximum.
Payez, ou marchez
Le tarif serait finalement décidé localement par les dirigeants des agglomérations. Les sommes indiquées dans le paragraphe précédent seront des plafonds qui ne pourront être dépassés. Mais à 5 € par jour, si vous travaillez dans une grande ville, cela peut vite chiffrer : une centaine d’euros par mois, et plus de 1000 € par an.
Bref, il ne faut pas trop se leurrer, le gouvernement ne veut plus que vous preniez votre voiture pour aller en ville. Prenez plutôt les transports en commun (même s’ils sont bondés et parfois inadaptés) ou le vélo (même si vous risquez de mourir à cause des inconscients sur la route, et même si vous avez toutes les chances de vous le faire voler). Ou marchez… ça fait du bien, la marche.