Bentley nous dévoile aujourd’hui la nouvelle Flying Spur qui va tenter de mêler dynamisme (tout est relatif, évidemment) et grand luxe. Mais peut-elle vraiment y arriver avec plus de 2500 kg sur la balance ?
La Continental GT quatre portes fait son come-back. Même si Bentley l’appelle désormais uniquement Flying Spur (et plus « Continental Flying Spur »), la grande berline reste une variante à rallonge du dernier coupé Continental GT. Elle en reprend d’ailleurs certains attributs de style, mais il faut quand même noter quelques détails intéressants, comme cette calandre d’un style assez original, avec de grandes bandes chromées, et surtout très éloignée de celle de la Continental GT (qui, elle, a droit à une calandre en nid d’abeilles).
Avec 5,3 mètres, cette Flying Spur n’est pas là pour venir peler des tomates. Elle est là pour séduire les hommes d’affaire qui ont un chauffeur et qui souhaiteraient le summum du luxe… ou presque. En effet, chez Bentley, il existe toujours un échelon supérieur avec la Mulsanne. Mais cette Flying Spur devrait plus facilement se vendre (moins conservatrice, moins grande, moins chère).
L’habitacle arbore une toute nouvelle planche de bord avec un écran tactile rétractable (comme sur ton bon vieux post CD Pioneer escamotable, mais en version « luxe »). La présentation est alors très épurée et la planche forme une sorte de vague plutôt agréable.
La grosse nouveauté de cette Flying Spur est la présence des roues arrière directrices. Un dispositif presque indispensable sur une voiture d’une telle longueur, mais Bentley a quand même axé sa campagne de teasing sur des essais circuit. Serait-ce le signe que la Flying Spur est devenue plus dynamique ? Possible, surtout que sous le capot, on retrouve ce bon vieux W12 d’origine Volkswagen avec 6.0 litres et 635 ch. 0 à 100 ? 3,3 secondes. Vitesse max ? 330 km/h. Voilà pour la présentation.