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McLaren Artura (680 ch) : comment ça 0 € de malus écologique ?

Par François - 10 mars 2021
McLaren Artura (2021)

Question bête, mais question quand même… Est-ce que ça vous dirait de rouler dans une supercar de plus de 600 chevaux tout en payant moins de malus qu’une petite citadine diesel ? Chez McLaren on a la réponse puisque la firme anglaise a présenté officiellement la nouvelle Artura dont nous vous parlions il y a quelques mois. Le menu est plutôt alléchant, entre V6 hybride, performances de haut vol et malus inexistant.

Qu’on aime la marque ou pas, on ne peut que remercier McLaren pour cette Artura. En tant que premier modèle hybride rechargeable de grande série, cette voiture ouvre la voie et nous montre un aperçu de ce à quoi ressemblera l’avenir du constructeur. Esthétiquement, l’Artura s’approprie les codes stylistiques des modèles précédents. Le design ne perturbera donc pas la clientèle McLaren, et permet d’opérer une transition plus en douceur.

C’est bel et bien sous le capot que l’Artura est extraordinaire. Le bloc V6 3L bi-turbo développe à lui seul 585 chevaux et 585 Nm de couple. Vous aussi, vous trouvez cela déjà suffisant ? « Il y en a un peu plus, j’vous le mets aussi ? », c’est exactement ce que McLaren s’est dit. Résultat, le bloc thermique est couplé à un moteur électrique, portant la puissance totale de la voiture à 680 chevaux, avec un couple maximal de 720 Nm. La cavalerie passe au sol via les seules roues arrière, et permet à l’Artura de galoper jusqu’à 330 km/h, après s’être affranchie de l’exercice du 0 à 100 km/h en seulement 3 secondes.

La marque Anglaise est parvenue à contenir au maximum le poids de la voiture (1395 kg à sec), notamment grâce à un châssis monocoque en carbone de dernière génération. Les clients seront ravis d’apprendre que le niveau d’équipement de base de l’Artura est très bon, avec entre autres la direction à assistance hydraulique, les freins carbone-céramique, le différentiel à glissement limité ainsi que la nouvelle version du fameux système de suspensions interconnectées.

On n’en parle quasiment jamais sur ce genre de voitures, mais l’Artura est bien évidemment garantie, et McLaren a fait les choses en grand sur ce point. Les acheteurs bénéficieront d’une garantie de cinq ans ou 75 000 km, mais les batteries sont elles aussi garanties six ans. C’est même dix ans pour la carrosserie ! Mais ce n’est pas tout, puisque la marque offre aussi les trois premières années d’entretien !

On en arrive donc au point le plus intéressant de cette voiture, son prix. Ou du moins la fiscalité dont elle fait l’objet, puisqu’on ne peut pas dire pour autant qu’elle soit abordable. Disponible à partir de 228 000 €, elle est exemptée de malus écologique, et ce grâce à une autonomie en tout électrique allant jusqu’à 30 km. Elle est donc homologuée avec des rejets à 129g/km. Les premières unités devraient être livrées à leurs futurs propriétaires au troisième trimestre 2021.

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