
Si vous appréciez le BMW X4, la Série 8 ou encore le Z4, il est temps d’en profiter : la marque bavaroise s’apprête à tourner la page. Ces trois modèles, pourtant emblématiques de l’esprit BMW, ne feront pas l’objet d’une nouvelle génération.
Des modèles en fin de parcours
Tous trois partagent un même constat : celui du vieillissement naturel.
- Le X4 a été lancé en 2017, puis restylé en 2021.
- La Série 8, grand coupé de luxe, est apparue en 2018 avant d’être actualisée en 2022.
- Le Z4, lui aussi né en 2018, reste encore au catalogue, mais plus pour très longtemps.
Ces trois véhicules, désormais en fin de cycle, ne seront pas remplacés, contrairement à la majorité de la gamme BMW.
Le BMW X4 tire sa révérence en 2025
Le X4, SUV coupé dérivé du X3, verra sa production s’arrêter en novembre 2025, selon nos confrères de Auto Motor und Sport. Sa disparition était pressentie depuis plusieurs mois, notamment avec l’arrivée du nouveau X2, au positionnement plus accessible mais reprenant une philosophie similaire.
Fin de route pour les modèles plaisir : Série 8 et Z4
Les deux modèles les plus passionnels de la marque suivent la même voie. La Série 8, proposée en coupé, cabriolet et Gran Coupé, devrait quitter les chaînes dans les prochaines semaines. Une page se tourne pour ce grand tourer à l’allemande, symbole du savoir-faire haut de gamme de BMW.
Le BMW Z4, de son côté, cessera d’être produit au printemps 2026 dans l’usine Magna-Steyr à Graz (Autriche). Contrairement à sa cousine la Toyota Supra, qui aura droit à une nouvelle génération conçue en interne, le roadster bavarois n’aura pas de remplaçant.
BMW prépare déjà l’avenir
Malgré ces arrêts successifs, BMW n’abandonne pas complètement les segments concernés. Le constructeur réévalue sa stratégie produit dans un contexte de mutation vers l’électrique. Ainsi, la marque plancherait déjà sur un SUV électrique coupé dérivé du futur iX3, destiné à reprendre en partie le flambeau du X4.
Dans le même temps, Audi préparerait le retour d’une sportive compacte dans l’esprit du TT, signe que le marché du plaisir automobile n’est pas tout à fait mort, mais qu’il s’apprête à changer de forme.