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Malus automobile : déplafonnement jusqu’à 20 000€ d’ici 2020

Malus sportives 2020

Bruno Le Maire vient de déposer un amendement au projet de loi de finances 2020, avec un malus maximal passant de 10 500 € à 20 000 €, et visant à soutenir les sous-traitants de l’industrie automobile française.

Rappelez-vous, il y quelques semaines, l’actuel ministre de l’Economie et des Finances vous avait annoncé vouloir vous faire payer vos sportives plus chères, en déplafonnant le malus automobile. Une envie motivée avec un double objectif : lutter contre les voitures les plus polluantes et soutenir la filière automobile grâce aux 50 millions d’euros supplémentaires issus de la hausse du malus.

Précisons tout de même que cet amendement sera discuté une nouvelle fois à l’Assemblée nationale dans les jours à venir. Malheureusement pour nous, à moins que tous les députés se dressent contre cette loi pour le plaisir de contrer le gouvernement Macron, ces derniers ne semblent pas montrer de réelle opposition.

Mais « heureusement », dans notre grand malheur, ce qui aurait pu devenir un plafond sans limite pour les grosses pollueuses a tout de même été limité à un malus maximal fixé à 20 000 €, contre les 12 500 € en 2020 initiaux et les 10 500 € actuels. Mais quoi qu’il en soit, les sommes vont probablement continuer à grimper ! A ce titre, nous vous avons résumé la situation ci-dessous avec les nouveaux paliers NEDC corrélé et WLTP proposés par le gouvernement.

NEDC corrélé : à partir de 173 g de CO2/km jusqu’au 29 février 2020

La première grille de déplafonnement du malus, anciennement capée à 12 500 euros, débute avec un rejet de 173 g/jm (12 552 euros) et va jusqu’à 184 g/km (20 000 euros).

WLTP : à partir de 201 g de CO2/km à partir du 1er mars 2020

La seconde grille de déplafonnement du malus commence à 201 g/km (12 552 euros) et va jusqu’à 212 g/km, devenant ainsi le nouveau plafond du malus en WLTP.

Malus auto 2020 : les sous-traitants français sauvés ?

Grâce, ou à cause, de cet amendement, Bruno Le Maire compte bien débloquer 50 millions d’euros supplémentaires pour la filière automobile de France. Or, nous craignons que ses calculs soient un poil optimistes. En effet, ce malus maximal, qui fait déjà beaucoup de mal au segment des sportives « abordables » va finir de l’enterrer. Ainsi, on doute que les volumes de vente des sportives présentes sur les catalogues des constructeurs généralistes augmentent, bien au contraire.

Plusieurs exemples frappants nous viennent à l’esprit si l’amendement était voté par l’Assemblée nationale :

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