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Prime à la casse/conversion en approche dès la fin du COVID-19

COVID-19 : prime à la casse et à la conversion

AUTOMOBILE – Avec le COVID-19, l’industrie automobile est presque à l’arrêt, surtout sur la vente de VN/VO puisque les concessions en France sont fermées. Les constructeurs, avec l’aide probable de l’Etat, vont devoir rapidement relancer la roue de ce marché majeur. Comme pendant la grande récession économique de 2008, le gouvernement avait soutenu le secteur de l’auto avec une prime à la casse afin de relancer les immatriculations. Une aide bien emballée dans une politique environnementale visant à se débarrasser des voitures les plus polluantes (plus de 10 ans et plus de 160 g/km). Un modèle repris d’ici fin 2020 ?

Comme de nombreuses industries en ce moment, l’épidémie du coronavirus a un impact néfaste sur l’automobile avec des usines à l’arrêt, des pertes financières énormes comblées par des prêts importants des constructeurs, des licenciements ou (au mieux) du chômage partiel).

🔴 DIRECT (info en continu) > Impact du coronavirus (COVID-19) sur l’industrie automobile

Toutes les immatriculations qui n’ont pas été faites en mars (et bientôt avril et mai) vont devoir être rattrapées. Les volumes de production et d’immatriculation sur lesquels se basent les constructeurs (et qui imposent/facturent à leurs réseaux) sont la clé de voûte du business model de ces derniers. En d’autres termes, et par mécanisme d’économie d’échelle, le prix des modèles sont basés sur des volumes de production prévisionnels. Volumes qui doivent être immatriculés le plus rapidement possible.

Quelle carotte pour relance l’activité auto en France post-COVID-19 ?

Le modèle de l’année 2008 : « prime à la casse »

Notre crise sanitaire et son impact sur l’économie mondiale est non sans rappeler la grande récession de 2008. Pour soutenir l’activité et tenir les volumes de ventes, les constructeurs avaient (grâce à l’Etat) proposé une prime d’ordre pécuniaire pour inciter les automobilistes à changer de voiture.

Prime à la conversion ?

Bien que l’Etat et les constructeurs se félicitent de l’ascension du marché de l’électrique, ce dernier n’a représenté que 2,5% des immatriculations en 2019. Après l’éradication du COVID-19, nous n’excluons pas qu’un accent particulier sera mis sur ce segment pour accélérer cette transition énergétique chez les clients particuliers, et faire des immatriculations.

Remises importantes sur stock ?

D’autre part, le stock existant de chaque groupe/concession distributeur, couplé aux véhicules commandés avant la crise sanitaire qui seront rapidement livrés en masse dès la reprise de l’activité, pose un problème majeur. En plus du retard important en terme d’immatriculation, dont tout le monde est victime dans le secteur de l’automobile, ces gros stocks pourraient coûter chers aux distributeurs s’ils ne sont pas vendus rapidement.

Rappelez-vous, dans un dossier consacré aux coulisses d’une concession automobile française (marges, primes), nous vous indiquions qu’au terme de l’année calendaire, chaque constructeur facture les volumes de véhicules livrés à ses distributeurs (vendus par ces derniers ou non). Volumes qui sont bien évidemment imposés par la marque en fonction de sa production prévisionnelle, mais aussi à la taille de son réseau de distributeurs. Ainsi, sauf soutien des constructeurs, ce sont les distributeurs qui pourraient payer la note salée de « l’effet coronavirus ».

Sur ce constat, nous ne sommes pas à l’abris de voir des stocks neufs ou faiblement kilométrés (VD : véhicule de direction) complètement bradés. L’objectif étant de faire de sortir des stocks vieillissants pour dégager du chiffre d’affaires, à défaut de faire de la marge. C’est déjà le cas aux Etats-Unis, en Allemagne et en Italie malgré que l’épidémie COVID-19 frappe toujours durement ces pays. Ce courant pourrait ainsi bientôt atteindre la France également…

Reprise de sa voiture pour financer un nouveau projet auto

Sur le fond, il n’existe pas de limite concernant l’année, le modèle ou le kilométrage de votre véhicule. Il est évident que si vous vous séparez d’un véhicule récent, il y a de fortes chances que la valeur de ce dernier soit supérieur à un véhicule de plus de 10 ans et/ou plus de 200 000 km. Notez que les sites spécialisés sont souvent plus généreux en ce qui concerne la reprise de voiture, de l’ordre de 10 à 15%, et les paiements sont souvent plus rapides. Les demandes sont faites directement sur internet, ce qui accélère le processus global de chiffrage de votre véhicule. De plus, vous évitez ainsi les rencontres infructueuses ou chronophages que peuvent occasionner la vente entre particuliers via les petites annonces, qui cherchent parfois uniquement à faire un tour de manège ou à faire de la négociation de comptoir…

Papiers nécessaires

Pour vendre votre voiture, si le prix vous convient, vous pourrez alors passer à l’étape dite « administrative », où plusieurs documents vous seront demandés pour monter le dossier. Voici la liste :

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