Depuis plusieurs années, les Français suivent de très près l’évolution du prix du carburant. Et pour cause : la flambée des tarifs, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, n’a cessé de peser lourdement sur le budget des ménages. D’autres conflits internationaux ont contribué à maintenir des prix élevés, accentuant la pression sur un pouvoir d’achat déjà fragilisé. Mais une éclaircie se profile enfin.
En effet, si vous avez récemment fait le plein, vous avez peut-être déjà constaté une légère baisse des prix à la pompe. Et cette tendance devrait se poursuivre. Pourquoi ? Parce que huit pays membres de l’alliance Opep+ viennent d’annoncer une augmentation significative de leur production de pétrole à partir de juin.
Parmi ces pays figurent des acteurs majeurs comme l’Arabie saoudite et la Russie, mais aussi l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman. Ensemble, ils prévoient d’ajouter 411 000 barils par jour à la production mondiale, soit trois fois plus que les 137 000 barils initialement prévus. Cette décision intervient alors que les cours du pétrole sont déjà orientés à la baisse. Résultat attendu : une nouvelle diminution des prix du carburant, au bénéfice direct des consommateurs.
Une bonne nouvelle juste avant les vacances d’été
Cette annonce tombe à point nommé, à l’approche des départs en vacances d’été. Une baisse durable du pétrole pourrait non seulement soulager les automobilistes, mais aussi contribuer à freiner l’inflation, particulièrement marquée dans les transports mais également dans d’autres secteurs.
Il faut cependant garder en tête que le marché pétrolier reste très sensible aux évolutions géopolitiques, à la demande mondiale (notamment en Chine et aux États-Unis) ainsi qu’aux fluctuations du dollar. Rien n’est donc figé, mais pour l’instant, la dynamique est favorable : la production augmente, l’offre s’élargit et les prix reculent.
Mais qu’est ce que l’OPEP+ ?
Pour rappel, l’Opep+ est une alliance de 22 pays exportateurs de pétrole, fondée en 2016, regroupant notamment l’Arabie saoudite et la Russie. Jusqu’à récemment, cette organisation limitait volontairement sa production afin de maintenir des prix élevés. Mais le contexte a changé, et les membres semblent désormais vouloir regagner des parts de marché en relâchant les vannes. Ce virage stratégique a d’ailleurs débuté dès avril.
Essence comme diesel devraient donc bénéficier de cette accalmie. Reste à voir dans quelle mesure les prix baisseront concrètement dans les stations-service françaises. À suivre…
Résumé
Le prix des carburants a baissé et devrait continuer à baisser grâce à une hausse de la production de pétrole.