De plus en plus de conducteurs choisissent aujourd’hui la boîte automatique, séduits par son confort et sa praticité, surtout en milieu urbain. Avec la généralisation des véhicules électriques, qui n’utilisent qu’un rapport unique, ce type de transmission connaît un véritable essor. Pourtant, si elle présente des avantages indéniables, toutes les boîtes automatiques ne se valent pas. Certaines sont réputées fragiles, et les réparations peuvent vite coûter une petite fortune.
Les avantages de la boîte automatique
Contrairement à la boîte manuelle, qui impose de passer les vitesses soi-même, la transmission automatique simplifie considérablement la conduite et nombreux sont les automobilistes qui cherchent une voiture fiable dotée d’une boite automatique. Elle est particulièrement appréciée dans les embouteillages, où elle évite les changements de rapports incessants.
Un autre point fort est la consommation de carburant : grâce à un passage de vitesses optimisé par l’électronique, certaines boîtes automatiques permettent de réduire la dépense en carburant et d’améliorer le rendement global du moteur. Ces atouts expliquent pourquoi, depuis une dizaine d’années, leur part de marché ne cesse de grimper.
Mais cette technologie, aussi pratique soit-elle, n’est pas exempte de défauts. Plusieurs constructeurs ont commercialisé des transmissions problématiques, connues pour leur manque de fiabilité.
Des modèles à problèmes chez Peugeot, Citroën et Volkswagen
Parmi les exemples les plus parlants, on trouve la boîte robotisée BMP6 de Citroën et Peugeot, devenue ETG6 après quelques modifications. Malgré son évolution, cette transmission reste critiquée pour l’usure prématurée de son embrayage et pour la fragilité de certains roulements. Les conducteurs concernés rapportent souvent des à-coups et des réparations coûteuses.
Le groupe Volkswagen n’est pas en reste. Ses marques – Volkswagen, Audi, Skoda et Seat – ont largement utilisé la transmission DQ200 (DSG7) un modèle à double embrayage. Là encore, les retours ne sont pas bons : cette boîte est connue pour souffrir de pannes précoces sur des pièces essentielles, pouvant immobiliser le véhicule et générer des frais de réparation particulièrement salés.
Les transmissions anciennes : une vigilance nécessaire
Outre ces cas récents, les boîtes automatiques plus anciennes présentent elles aussi des faiblesses notoires. Celles fabriquées avant 2012 sont souvent associées à des changements de vitesses bruyants et à une usure accélérée des disques d’embrayage. Les transmissions hydrauliques d’ancienne génération posent également problème, surtout après quinze ans d’utilisation.
Plusieurs modèles emblématiques sont concernés. Parmi eux :
- Mercedes Classe A jusqu’en 2004,
- Renault Laguna jusqu’en 2005,
- BMW X5 première génération, jusqu’en 2003.
Si ces véhicules peuvent séduire par leur prix attractif en occasion, leur boîte automatique risque en revanche de représenter une source d’ennuis mécaniques et financiers. Entre l’âge des composants et leur fragilité intrinsèque, les réparations se multiplient et les factures grimpent rapidement.
Choisir une boîte automatique est sans aucun doute une option confortable et moderne, mais cela exige de la prudence. Avant tout achat, il est essentiel de se renseigner sur la réputation de la transmission du modèle convoité. Certaines boîtes automatiques, notamment chez Peugeot, Citroën ou Volkswagen, mais aussi sur des voitures plus anciennes, peuvent transformer un investissement séduisant en gouffre financier.