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Airbags Takata : après Speedy, d’autres enseignes imposent leurs restrictions

airbag

Le scandale des airbags Takata, déjà responsable de millions de rappels dans le monde, connaît un nouveau rebondissement en France. Après l’enseigne Speedy, plusieurs autres réseaux de centres-auto annoncent vouloir limiter, voire refuser, l’entretien des véhicules équipés de ces airbags défectueux tant qu’ils n’ont pas été remplacés. Une mesure qui risque d’impacter lourdement des millions d’automobilistes.

Speedy prend une décision radicale

Depuis le 1er août, Speedy applique une nouvelle règle stricte : ses ateliers n’acceptent plus aucune intervention sur un véhicule concerné par le rappel Takata, tant que les airbags incriminés n’ont pas été remplacés.

Cette décision vise uniquement les voitures identifiées par un rappel constructeur pour un changement d’airbag fourni par Takata. Elle concerne potentiellement 2,5 millions de véhicules en France.

Avant toute prestation – qu’il s’agisse d’une simple vidange, d’un changement de plaquettes de frein, de pneus ou même de balais d’essuie-glace – Speedy exige désormais un justificatif attestant du remplacement des airbags. Sans ce document, le véhicule est refusé.

L’enseigne justifie ce principe de précaution par la volonté de « protéger la sécurité de [ses] collaborateurs et des autres usagers ». Elle rappelle également que c’est au client de vérifier si son véhicule fait l’objet d’un rappel avant de se présenter en atelier, cette vérification n’étant pas effectuée par ses équipes.

D’autres enseignes s’alignent

Interrogés, plusieurs autres réseaux ont confirmé qu’ils adoptaient ou envisageaient d’adopter des mesures similaires.

Un problème de sécurité publique

Le rappel des airbags Takata est l’un des plus vastes de l’histoire automobile. Ces coussins de sécurité peuvent exploser lors de leur déclenchement, projetant des fragments métalliques dans l’habitacle et causant des blessures graves, voire mortelles.

Face à la lenteur des remplacements et à la pression du gouvernement français, certaines enseignes choisissent donc de bloquer l’entretien des véhicules à risque pour inciter les propriétaires à se rendre rapidement en concession afin d’effectuer la réparation.

Conséquences pour les automobilistes

Cette nouvelle politique pourrait compliquer la vie de nombreux conducteurs, qui se verront refuser l’accès à certains services tant que leur airbag n’aura pas été remplacé. Les automobilistes concernés sont donc invités à :

  1. Vérifier auprès de leur constructeur si leur véhicule fait partie du rappel Takata.
  2. Prendre rendez-vous sans attendre dans un atelier agréé pour effectuer le remplacement, généralement gratuit.

En attendant, il est fort probable que d’autres enseignes rejoignent le mouvement initié par Speedy, accentuant la pression sur les propriétaires de véhicules concernés.

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